La Gita est un poème épique et mystique sur la vie, la mort, l’amour et le devoir, issu des peuples qui s’établirent dans les vallées fluviales de l’Inde et y développèrent une culture raffinée, il y a des milliers d'années.
La Gîta est un enseignement de Vérité Universelle. Son message est intemporel, et non-sectaire, même si elle est une partie des écritures de l’Hindouisme. La Gîta est très facile à comprendre pour tout chercheur spirituel.
La Gita considère comment neutraliser la peine et la souffrance de la vie et donc comment atteindre le contentement et la sérénité, ce qui est un but magnifique. Mais plus que cela encore, la Gita parle du plus absolu : la libération et la réalisation du Divin dans cette vie même et ne se contente pas de parler de la quête de ces choses agreable à l'ego : c’est une carte précise et détaillée qui conduit jusqu’au trésor divin.
Quelques énoncés typiquement indiens y sont entremêlés par-ci et par-là, mais sans importance directe sur le thème central. La Gîtâ partage la science métaphysique la plus sacrée. Elle enseigne la connaissance du Soi, et répond à deux questions universelles: Qui suis-je, et comment puis-je vivre une vie heureuse et paisible dans ce monde de dualités. C’est un livre de yoga, de croissance spirituelle et d'éveil pour l’humanité, basé sur des principes intemporels.
Le message de la Gîtâ se présenta à l’humanité à cause du manque de volonté de la part d’Arjuna dans l’accomplissement de son devoir comme guerrier, le combat entraînant inévitablement la destruction et la mort. La non-violence ou Ahimsa est une des grandes doctrines fondamentales de l’hindouisme. Toutes vies, humaine ou non humaine sont sacrées. Ce dialogue entre le Divin Seigneur Kŗşna, et Son dévot autant qu’ami, Arjuna, n’a pas lieu dans un temple, mais sur un champ de bataille la veille d’une guerre rapportée dans la grande épique, Mahābhārata. Dans la Gîtâ, le Seigneur Kŗşna conseille Arjuna de se lever et de combattre. Ceci pourrait créer un mal attendu envers les principes d’Ahimsa si l’arrière-plan de la guerre de Mahābhārata ne serait pas pris en considération. Par conséquent, une brève description historique semble inévitable.
Dans les temps anciens il y eut un roi, avec deux fils, Dhrtarâstra et Pāndu. Le premier était aveugle de naissance, par conséquent Pāndu hérita le royaume. Pāndu avait cinqfils. Ils furent appelés les Pāndavas. Dhrtarâstra avait cent fils. Ils furent appelés les Kauravas. Duryodhana était l’aîné des Kauravas. Après la mort du roi, Pāndu des Pāndavas devint le roi légitime. Duryodhana était une personne très jalouse, et voulait également le royaume. Le royaume était divisé en deux moitiés entre les Pāndavas et les Kauravas. Duryodhana n’était pas satisfait avec sa partie du royaume. Il voulait pour lui-même l’entièreté du royaume. Il essaya sans succès quelques enjeux irréguliers pour tuer les Pāndavas et ainsi enlever leur royaume. D’une façon illicite il prit possession du royaume entier des Pāndavas, et refusa de leur retourner ne fut qu’un acre de terre sans une guerre. Toute méditation de la part du Seigneur Kŗşna et autre se trouva vaine. La grande guerre de Mahābhārata fut donc inévitable. Les Pāndavas furent des participants de mauvaise grâce. Ils avaient que deux choix: combattre pour leurs droits accomplissant ainsi leur devoir, ou fuir la guerre et accepter leur défaite au nom de la paix et la non-violence. Arjuna, l’un de cinq frères Pāndavas, fit face au dilemme sur le champ de bataille, soit aller en guerre ou décamper pour la cause de la paix.
Le dilemme d’Arjuna est, en réalité, un dilemme universel. Chaque être humain fait face à des petits ou grands dilemmes de la vie journalière en accomplissant le devoir. Le dilemme d’Arjuna est le plus grand de tout. Il devait choisir entre les combats d’une guerre et assassiner son très vénérable gourou, ses chers amis, ses proches, et beaucoup de guerriers innocents ou s’enfuir du champ de bataille pour la seule cause de maintenir la paix et la non-violence. L’entièreté des sept cents versets de la Gîtâ est le dialogue entre le Seigneur Kŗşna et, Arjuna déconcerté, sur le champ de bataille de Kurukşetra près de la Nouvelle Delhi, en Inde, environ 3,102 ans avant notre ère. Ce discours fut raconté au roi aveugle, Dhrtarâstra, par son cocher Samjaya, témoin et reporteur de la guerre.
L’enseignement central de la Gîtâ est l’acquisition de la liberté ou le bonheur de l’enchaînement de la vie, en accomplissant son devoir. On se souviendra toujours de la gloire et de la grandeur du créateur en accomplissant son devoir efficacement sans être attaché ou affecté par les résultats, même si souvent le devoir réclame une violence inévitable. Certaines personnes négligent ou abandonnent leur devoir de la vie pour la cause de la vie spirituelle, pendant que d’autres s’excusent, croyant n’avoir pas de temps pour les pratiques spirituelles. Le message du Seigneur est pour la sanctification de l’entier processus de la vie. Ce qu’une personne pense ou fait, devrait être accompli pour la gloire et la satisfaction du Créateur. Aucun effort ou prix n’est nécessaire pour ce processus. Accompli ton devoir comme service rendu au Seigneur et à l’humanité, et voit Dieu seul en tout dans le cadre spirituel du mental. Afin d’atteindre un tel cadre spirituel du mental, la discipline personnelle, l’austérité, la pénitence, le bon comportement, le service désintéressé, les pratiques yoguiques, la méditation, l’adoration (culte), la prière, les rituels, et l’étude des écritures, autant que la compagnie des saintes personnes, le pèlerinage, chanter les saints noms de Dieu, la recherche du Soi sont nécessaires pour la purification du corps, du mental et de l’intellect. L’homme doit apprendre d’abandonner le désir, la haine, l’avidité, et maîtriser les six sens (l’ouïe, le touché, la vue, le goût, l’odorat, et le mental) par l’intellect purifié. Il devrait toujours se souvenir que toutes les actions sont accomplies par l’énergie de la nature et qu’il ou elle en n’est pas l’auteur, mais seulement l’instrument. Il doit s’efforcer d’atteindre la perfection dans toutes les entreprises, tout en maintenant l’équilibre dans le succès et la défaite, le gain et la perte, la douleur et le plaisir.
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"La voie directe (vichara marga) est l'élimination de la non-vérité; ce qui reste est la Vérité absolue."
"Le mental ne peut comprendre qu'en termes de mental. La Vérité transcende le mental et ne peut donc pas être comprise par le mental. ental ne peut comprendre qu'en termes de mental. La Vérité transcende le mental et ne peut donc pas être comprise par le mental."
"C'est l'activité du corps, des sens et du mental qui vous empêchent de voir la Vérité, votre nature véritable."
Atma C'est l'esprit qui a des pensées et des sentiments, non pas Je. Naissance, croissance, décroissance et la mort se rapportent au corps et non à Moi.Je ne suis pas le corps-Je n'ai pas de corps. Je ne suis pas l'esprit Je n'ai pas d'esprit. Je ne suis pas le faiseur, Je ne suis pas le jouisseur. Je suis pureconscience qui ne connaît pas la dissolution.Ce qui brille juste avant et après chaque pensée et chaque sentiment est le «Je». C'estla conscience sans objet, c'est l'Atma.C'est de même cet Atma qui brille comme bonheur dans le sommeil profond et aussi quand un objet désiré est atteint.Le monde brille par Ma lumière: sans Moi, rien n'est. Je suis la lumière dans la perception du monde.
L'homme ignorant et le sage La position d'un ignorant, homme mondain est qu'il est un corps, grossier ou subtil. Il n'y a aucune nécessité pour lui de penser ou de faire le japa, (chantant unnom ou une syllabe sacrée), afin de maintenir sa position.Quand il perçoit le corps, il devient son possesseur et quand il ne le perçoit pas,il demeure comme corps.Quoi qu'il arrive au corps ,il est revendiqué par lui se produire par lui-même sur le compte de l'identification étroite.Quant au sage, sa position est qu'il est conscience pure. Pour maintenir cette position il n'a pas besoin de penser ou faire japa.Un sage sait bien que la conscience est auto-lumineuse, et que c'est la conscience qui illumine le monde entier. Il sait aussi que sa vraie nature est conscience et expérience et ne peut pas en tant que telle être connue ou vécue. C'est pourquoiil ne désire ni ne tente de le savoir ou de l'experimenter.Le sage sait avec la conviction la plus profonde qu'il est conscience et qu'il aatteint ce qui doit être atteint.Parce que la conscience ne subit aucun changement, il sait aussi qu'il est immuable.En raison de sa profonde conviction qu'il est la conscience, la conscience peutparfois se manifester avant une perception.Mais qu' elle devienne manifeste ou non, parce qu'il a cette conviction profonde, il est toujours content, libre et heureux.
L'Origine et la Dissolution du monde La connaissance objectivée est pensée. Puis le «JE» reste le témoin de la pensée Sans que Moi sois vu comme le témoin, la pensée est jointe à Moi et je suis identifié aupenseur par les êtres vivants.Et par la suite, le penseur est identifié au percevant physique et ensuite la penséecorrespondante devient un objet brut.Ainsi les êtres vivants font de Moi le monde, et le Moi ignorant,et vivent dans laservitude.L'illusion du monde qui vient par ces superpositions successives peuvent être révoquésseulement en revenant par le même chemin.
Au-delà de tout doute Pour atteindre la réalité ultime, il faut aller au-delà de l'existence et la non-existence de la non-Atma.Remarque: Par non-Atma est signifié toute chose objective, y compris les pensées, les sentiments, les perceptions et les actions.
La connaissance n'est pas le nom d'une fonctionTous les objets se dissolvent dans la connaissance. Ils ne sont donc rien d'autre que la conscience.Un pot (quand cassé) se dissout dans la terre, car il c'est de terre qu'il est fait. Il ne peut pas se dissoudre dans autre chose.Ainsi la déclaration "Je sais la chose", lorsqu'elle est correctement examinée, seratrouvée pour signifier seulement que la chose s'est dissoute dans la connaissance.Concédant que voir et entendre sont des fonctions; c'est seulement après la cessation de ces fonctions que l'on peut dire qu'on a connu.Ainsi, il peut être clairement vu que la connaissance n'est pas le nom donné à une fonction.Il est donc faux de dire «je sais ceci », car ici, sachant désigne une fonction. Ce qui doit être correctement dit, c'est "Ceci est devenu connaissance».Lorsque notre esprit est pleinement satisfait quant à la vérité,ainsi exposée, un changement complet d'attitude va s'ensuivre.
Paix et Connaissance Puisque les sentiments s'élèvent et s'établissent dans la paix , leur Swarupa est la paix.Puisque les pensées s'élèvent et s'établissent dansla connaissance, leur Swarupa est laconnaissance.Paix profonde et la connaissance pure sont une seule et même chose. Différents nomsleurs sont donnés parce qu'elles sont regardées sous différents angles.
Pensées et Moi Comment les pensées qui montent et s'établissent en Moi, peuvent elles être autre queMoi?Quand il y a pensée, Je Me vois, quand il n'y a pas pensée, Je reste dans Ma propregloire.
Passé êtant Passé, Où est la servitude?Une action passée ne peut pas revenir, ni un passé pensé.Il n'y a pas de pensée dans une action et aucune action dans une pensée, ils n'ont aucun lien les uns avec les autres.Bien que la pensée puisse se produire après une action, cette pensée ne peut pas être liéeà elle puisque l'action n'est pas présente lorsque la pensée se produit.Bien qu'une pensée puisse en suivre une autre il ne peut y avoir aucun lien entreelles non plus.Une pensée passé est une pensée qui a cessé d'exister; alors comment une telle pensée peut elle entrer en contact par une neuve?Deux ou plusieurs pensées ne peuvent jamais se produire simultanément. Pour cette raison également, les pensées ne peuvent jamais avoir un lien entre elles.Cela prouve clairement que l'action et la pensée existent indépendamment les unes des autres.Cela étant, comment peuvent-ils être la cause de l'esclavage? Penser que la servitude est causée par elles est clairement une illusion.*Note: Dans cette section, le mot «action» est utilisé pour désigner seulement les activités corporelles.
Le sujet et l'objet sont Un en MoiL'expérience et les connaissances sont à l'intérieur. Comment peuvent leurs objets êtreen dehorsIl s'ensuit qu'il n'y a rien en dehors: tout est à l'intérieur. Ce qui est à l'intérieur est Moi, et donc l'expérimentateur et l'expérience sont une seule et même chose, c'est Moi.
Le "je" à l'état purEntre les pensées et dans l'état de sommeil profond brille ce principe par lequel lemot "je" pointe.La,l'esprit est dissous et ne peut donc percevoir celà.Quand l'esprit est dirigé vers celà, il se change en cela, perdant les caractéristiques de l'esprit. C'est ce qu'on appelle le samadhi.Qu'il y ait pensée ou non, d'être toujours auto-centré est appelé l'état naturel (Sahaja-samadhi).
Perceptions et ObjetsVoir participe de la fabrication de la forme et la forme de la fabrication du voir, donc les deux sont inexistantes tant que telle. Cela est vrai aussi des autres perceptions sensibles.Personne ne voit rien, personne n'entend rien, et personne ne pense rien, parceque les objets et le activités sensorielles n'ont pas d'existence.Ainsi, tous sont dans un état de sommeil profond, où il n'y a pas d'ignorance (non knowingness).
L'État naturelLa variété est dans les objets (de conscience). La conscience qui perçoit est un et la même partout. Mais parce que la conscience est généralement considérée en rapport avec les objets, le changement est attribué à celui ci aussi par illusion.Les objets ne peuvent jamais causer aucun changement dans la conscience. Si la conscience changait, comment pourrait-elle percevoir la variété des objets?Les objets subissant ce changement s'appelle la destruction.La Conscience seuleest immuable. Corps, organes des sens, l'esprit, volonté et l'intelligence entrentdans la catégorie d'objets.En raison de l'incapacité à les voir comme de simples objets, on suppose qu'ils sontimmuables à travers l'illusion.Êtant toujours le connaissant, on ne peut jamais entrer dans la catégorie du connu.Même le mot connaisseur est erroné, parce que le connaisseur immuable est la connaissance (la conscience) elle-même; pas un être incarné.Rien ne cache la conscience. Elle est présente dans toutes les activités mentales telles que la pensée, la douleur, plaisir, douleur, etc C'est en elle (la conscience) que tous les hommes exercent les activités de leur vie.Un homme qui croit qu'il est lié, devient misérable, cherche la libération et à cette fin s'approche d'un gourou et à écoute ses enseignements. Mais tout ce temps il a été inconsciemment debout dans la pure conscience seule qui est elle-même la vérité qu'il cherchait.Une fois qu'il devient pleinement conscient de celà , il est libéré et désormais, toutesles pensées, les sentiments et les objets de perception pointent vers lui.
Tout est conscienceLa connaissance n'a rien à savoir. L'insensible ne peut jamais savoir, étant insensible.Donc personne ne sait rien. Tous les êtres s'établissent en tant que conscience pure
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