L'Atma yoga présente une vision unitive et transpersonnelle du vedanta. Il unifie Jnana, Bhakti et Karma dans une perspective qui transcende la vision personnelle et la vision impersonnelle.
Parmi les différentes écoles de théologie hindoue, l'Advaita Vedanta impersonnel de Shankara a historiquement, et ces derniers temps, eu une influence hors de proportion avec son nombre réel d'adhérents. Elle a longtemps été associée à la communauté brahmane de haute caste (les Smartas), dont les membres sont connus pour l'orthodoxie et la pureté rituelle.
Mais à l'époque de Madhusudana Saraswati et Vallabhacharya, plusieurs siècles après Shankara, le paysage religieux était tout à fait différent. Les mouvements de bhakti se sont développés. Le Bengale, était à cette époque le centre d'un grand épanouissement de la bhakti krishnaite inspirée par Chaitanya (1486-1533).
Madhusudana, contrairement à Shankara, a beaucoup à dire sur Krishna. Considéré comme l'un des grands exposants de l'Advaita classique, il est une figure majeure de la tradition. Ses œuvres, dont l'Advaitasiddhi, sont toujours considérées comme des textes essentiels de l'Advaita.
Nous voyons Madhusudana et Vallabha, théoricien du non-dualisme et en même temps fervents dévots de Krishna, le Bhagavan suprême.
Cette dévotion, Madhusudana l'exprime dans un certain nombre de versets de dévotion, en particulier dans des passages de la Bhagavad Gita Gudarthadipika (Lumière sur le sens caché de la Bhagavad Gita), son célèbre commentaire sur ce texte.
Dans sa vision d'universalité, la perspective de l'Atma yoga est de comprendre et d'intégrer toutes les approches vedantiques, et de les considérer comme différentes facettes d'une réalité ultime.
Le Divin est à la fois impersonnel et personnel. C'est la vision transpersonnelle.
"N’agis qu’en disciple fidèle du yoga, en dépouillant tout attachement, ô Dhanamjaya, en restant indifférent au succès ou à l’insuccès." (BG: II, 47)
"Je suis l’origine de tout ; de Moi tout procède ; c’est dans cette conviction que s’attachent à Moi les sages à la pensée profonde.
L'esprit en Moi, toute leur vie suspendue à Moi, s'éclairant les uns les autres et proclamant sans cesse mes louanges, ils sont comblés, ils débordent de joie.
À ces hommes constamment recueillis, qui s’attachent à Moi avec délices, je communique la force d’esprit par laquelle ils s’élèvent à moi.
Pour eux, par grâce, me manifestant dans ma vraie nature, je dissipe les ténèbres de l’ignorance à l’éclatante lumière de la vérité." (BG: X, 8-11).
" Cherche refuge en Moi de tout ton être ! Par Ma Grâce, tu atteindras la Paix Suprême, la Demeure Impérissable !" (BG: 18:62)
***
"La Gita est comme la mer sans fond, la source d'une myriade de joyaux. On peut passer toute une vie à sonder ses profondeurs sans toucher le fond ni mesurer sa profondeur." (Sri Aurobindo
A vrai dire on ne sait pas grand-chose de Patanjali. Ses yoga-sutras viennent probablement de la période entre le IIème siècle avant notre ère et le IVème siècle de notre ère.
Patanjali y décrit le fonctionnement du mental, et indique différentes manières d'appréhender le yoga, et de l'intégrer dans notre vie. Il est considéré comme un svayambhu, une âme évoluée qui a choisi de se réincarner pour aider l’humanité. Dans les Yogas Sutras, il décrit les moyens de dépasser les tourments et souffrances du corps et de l’esprit, obstacles à l’évolution spirituelle.
C'est l'œuvre de référence du yoga. Patanjali représente le darshana, ou l'école de pensée essentielle du yoga. Voici ce qu'il dit dès le 2ème verset de son recueil.
"Le yoga est l'arrêt de l'activité automatique (ou des fluctuations) du mental." (I.2)
Le Yoga de Patanjali s'approprie la philosophie samkhya à une différence: il affirme que le savoir et la connaissance métaphysique, seuls, ne peuvent conduire à la Libération suprême. Il faut une pratique.
"L'arrêt des pensées automatiques s'obtient par une pratique intense dans un esprit de lâcher- prise." (1.12)
La libération, est, selon Patanjali, l’union (Yoga) à Dieu ou à l’Énergie/conscience créatrice, à cette Force supérieure à laquelle nous participons souvent sans le savoir.
La libération doit être réalisée au moyen d'une certaine ascèse vécue selon 8 étapes bien claires. Cette ascèse ne requiert pas un retrait du monde mais un ensemble de pratique à vivre et maitriser.
Le but de cette processus yoguique est de dépasser la conscience normale au profit d'une conscience autre, laquelle seule pourra voir exhaustivement cette vérité de la distinction entre le purusha et la prakriti.
Or, la suppression de la conscience ordinaire n'est pas pour le yoga si facile à obtenir. Outre le dharma, le savoir et la vision (darçana), elle implique aussi une pratique (abhyâsa) et une ascèse (tapas) évolutive.
Le Yoga nous permet de développer notre capacité d’observation, de spectateur du corps, du mental et de toute la vie; et ainsi de révéler le Témoin immobile et permanent (appelé Drashtar par Patanjali) qui est en chacun des être humains et qui nous fait participer à l’Etre cosmique.
Tout cela sous la guidance et l'aide du maitre suprême (Ishvara) qui aide le yogi a découvrir la Vérité ultime, par une transmission subtile.
La Voie de l’Atma Yoga, qui est celle transmise au Satyashram de La Ligerie, implique des temps de présence à l'ashram. Car l'ashram est le lieu privilégié de l'apprentissage et de la Transmission.
Voici quelques clés qui permettent de mieux profiter de l’énergie spirituelle qu’il s’y trouve.
Dans les temps anciens, les ashrams étaient des endroits où vivaient un sage, un Rishi ou un maître spirituel. Ermite ou avec une famille, le maître se tenait à l’écart du bruit et des agitations du monde. De jeunes étudiants y venaient pour acquérir des qualifications sociales et spirituelles qui leur étaient ensuite utiles dans leur vie.
Les ashrams s'appelaient Gurukul ou institutions d'enseignement, et ils étaient guidés par des êtres illuminés. Ceux-ci s’attachaient à procurer de bons samskaras aux élèves et disciples.
Mais actuellement, depuis les années 80, à coté de ce type d'ashram traditionnel, des lieux de retraites et de séjours spirituels ont fleuris en Inde, suite à l’évolution des mentalités.
La nouvelle quête spirituelle de beaucoup de gens vivant en Occident a suscité un mouvement qui a vu naître des sortes d’hotels à tourisme spirituel.
C'est ainsi que de nombreux nouveaux "ashrams" furent créés près des villes pour accueillir .
Les ashrams ne sont pas des lieux spirituels où l’on rencontre des îndividus meilleurs qu’ailleurs. Un ashram est un lieu d’apprentissage et de formation guidé par un maitre. Un ashram est un lieu où l'effort et l'engagement sont les éléments principaux. Cette action est dirigée en vue du développement individuel, communautaire et spirituel.
Si l'ashram maintient un objectif en liaison avec la tradition et la lignée, il conservera toujours son centre d'intérêt et son énergie pure. Ainsi ceux qui se rendent dans ce genre de lieu doivent se consacrer réellement à leur sadhana...
La Bhagavad Gita expose une vision de La Vérité Universelle. Son message est intemporel. Sa lecture répétée avec attention révèlera toutes les idées sublimes qu’elle contient. L’ignorance de la connaissance métaphysique est le plus grand problème de l’humanité. Cette écriture sacrée, qui est la voie de la transcendance, n'est pas étudiée. Pourtant tout ce qui est essentiel y est expliqué simplement.
Dans la Bhagavad Gita, Krishna expose l'art véritable de vivre divinement. Il enseigne à la fois une vision du monde et du sens de la vie, mais aussi des valeurs et un comportement de sagesse au quotidien qui permettent une transformation intérieure.
Trois grandes voies sont enseignées dans la Bhagavad Gîtâ :
- la voie de l’action accomplie avec une attitude juste, sans égoïsme (Karma yoga)
- la voie de l'amour divin et de l'ouverture du coeur (Bhakti yoga)
- la voie de la connaissance, fondée sur l'investigation intérieure et la méditation (Jnâna yoga)
***
"L'Atman ne naît pas, ni ne meurt pas. Ayant existé de tous temps, Il ne cesse jamais d'exister. Non Né, Eternel, Immuable et Ancien, Il n'est pas tué quand le corps est tué." (2 : 20)
Le Seigneur Suprême dit: "Dans ce monde, O Arjuna, il y a une double voie de discipline spirituelle comme Je l’ai déjà dit dans le passé. La voie de la connaissance du Soi (Jnāna-yoga) pour les contemplatifs, et la voie du travail désintéressé (Sevā, Karmayoga) pour les actifs." (3.03)
"Me dédiant toutes tes actions, le mental fixé sur l'Atman, libre de l'attente, de l'égoïsme et de toute fièvre mentale, combats !" (3,30)
"Tout comme l'âme incarnée dans ce corps traverse l'enfance, la jeunesse et la vieillesse, elle passe aussi dans un autre corps. L'homme sage ne s'en afflige pas." (2 : 13)
“Un homme doit s’élever par lui-même, et il ne doit pas s’abaisser. Tout dépend du mental. Car il peut être son propre ami ou son propre ennemi" (6, 5)
“Celui qui considère d’un œil égal tous les êtres, qu’ils soient bienveillants, amis, ennemis, indifférents, neutres, haineux, bons ou méchants, se distingue entre tous.” (6, 9)
Le Seigneur suprême dit : "Je suis le Soi, ô Gudâkesha, siégeant dans le cœur de tous les êtres. Je suis le début, le milieu et aussi la fin de toutes les créatures." (10, 20)
"Ceux qui sont libérés de l’orgueil et de l’illusion, qui ont vaincu le mal de l’attachement, qui demeurent constamment dans le Suprême Soi, tous désirs (Kāma) calmés, affranchis des dualités du plaisir et de la douleur, atteignent le but éternel." (15.05)
Le Suprême Seigneur dit: "La foi naturelle des êtres incarnés est triple: bonté, passion, et ignorance (Sāttvika, Rājasika, Tāmasika). Ecoute maintenant ce que J’ai à te dire à ce propos." (17.02)
"O Arjuna, la foi de chacun est en accord avec sa propre disposition naturelle (gouvernée par les impressions Karmiques). L’homme est fait par sa foi. Il peut devenir ce qu’il souhaite être (s’il contemple sans cesse l’objet de son désir avec foi)". (17.03)
"Seulement par la dévotion l’homme comprend vraiment ce que Je suis et qui Je suis d’essence. M’ayant connu dans Mon essence, il pénètre immédiatement en Moi." (18,55)
"Me dédiant sincèrement toutes les actions, prends Moi comme but suprême, et dépend complètement de Moi. Fixe constamment ton mental sur Moi, en recourant au Karmayoga." (18.57)
"Lorsque ton mental se fixe sur Moi, tu surmonteras toutes les difficultés par Ma grâce. Mais si tu ne m’écoutes pas à cause de ton ego, tu périras." (18.58)
"Celui qui propagera la connaissance transcendantale de la Gîtâ parmi Mes dévots, accomplira pour Moi le plus haut service dévotionnel, et atteindra Parama Dhārma." (18.68)
"Nulle autre personne ne Me rend un service plus agréable que lui, et personne d’autre ne Me sera plus cher sur terre." (18.69)
Au delà des habiletés de l'esprit et de la sincérité de la démarche, existe un plan de conscience divin où tout prend un sens et une perspective nouvelle. Sur ce plan de conscience existent des êtres que les humains nomment des Dieux. Qu'on les appellent Christ ou Bouddha ou Krishna, il s'agit d'êtres divins symbolisant la même Vérité essentielle qui se révèle au-delà de l'égo.
"Lorsque l'ânanda vient en vous, c'est le Divin qui entre en vous, tout comme lorsque la paix s'écoule en vous, c'est le divin qui vous envahit, ou lorsque vous êtes inondé de lumière, c'est le flot du Divin lui-même qui vous enveloppe. Naturellement, le Divin est beaucoup plus, il est encore beaucoup d'autres choses, et en elles toutes sont une Présence, un Etre, une Personne divine. Car le Divin est Krishna, il est Shiva, il est la Mère suprême. Mais à travers l'ânanda vous pouvez percevoir l'ânandamaya Krishna, car l'ânanda est le corps et l'être subtils de Krishna. C'est cette perception qui met un tel ravissement dans les expériences des bhaktas et des mystiques et qui leur permet de traverser plus facilement les nuits d'angoisse et de séparation. Quand il y a cette perception de l'âme, elle donne un ânanda, même petit ou bref, une force ou une valeur qu'autrement il ne pourrait y avoir, et l'ânanda acquiert par là un pouvoir croissant de rester, de revenir, d'augmenter." (Sri Aurobindo)
A travers Krishna, la notion de dévotion (Bakhti provient de Bhaj, partager) prend une place essentielle dans l’hindouisme en tant que chemin à part entière dans la recherche de l’absolu. Il n’occulte pas les autres voies traditionnelles, tel Jnana Yoga, le Karma Yoga, ou le Rajâ Yoga… mais vient les compléter en rajouter une approche totalement fondée sur le cœur.
Krishna est vénéré sous différentes formes par les fidèles en fonction de leur propres affinités :
Balakrishna, le petit enfant, Gopala, le bouvier, le joueur de flûte, Râdharâmana, l’amant de Râdhâ ou bien Sârathi, le guru d’Arjuna ou encore Vishnu, la manifestation de Brahman. Krishna expose le chemin de la Bhakti qui propose une voie basée sur l’adoration, l’amour et le total dépouillement ainsi que l'Abandon de son destin entre les mains divines, incarnées par Krishna.
" Je suis venu rappeler ce que vous avez oublié; l'amour simple de Dieu. " (Priyananda)
L'objectif des disciples de Krishna est d'éveiller une relation d'amour à la fois naturelle et transcendantale avec Krishna, archétype de l'Amour sublime. Leur dévotion mystique exprimée par des lectures, des chants et des danses peut être comparée à celle des musulmans soufis, les derviches tourneurs, ainsi qu'à certaines expressions chrétiennes mystiques qui mettent l'accent sur les expériences extatiques et la transcendance mystique.
Le plus grand amour que vous puissiez vivre réside dans la communion avec la Présence intérieure vécue pendant la méditation profonde.
L’amour réel entre notre nature personnelle et notre nature essentielle est le parfait amour, celui que tout le monde recherche. Quand vous méditez, l’amour grandit. Si vous méditez profondément, vous serez envahis d’un amour qu’aucun mot ne peut décrire.
Vous connaîtrez l’amour divin qui illumine tout et saurez le transmettre aux autres dans toute sa pureté.
Si vous pouviez ressentir ne serait-ce qu’une particule d’amour divin, si grande, si débordante serait votre joie que vous ne pourriez la contenir.
Le Shuddhadvaita (non-dualité pure) est l'une des écoles du Vedanta qui appartient à la tradition non-duelle connue sous le terme sanskrit āstika. Celle-ci a été établie par le sage Vallabha vers le xve siècle de notre ère.
Dans cette perspective métaphysique, la vérité de ce monde n'est pas le Brahman voilé par la Mâyâ. Mais c'est le Brahman pur et seulement le Brahman pur qui est l'Effet et la Cause de ce Monde (la Création est le Jeu de Dieu). Brahman et Maya sont Un.
Le Shuddhadvaita pense le Tout comme étant une substance unique ; ce monisme absolu, ou non-dualisme, voit l'égalité dans l'essence du Soi individuel, l'âme/âtman avec le Soi suprême, Dieu. Il n'y a aucune différence réelle entre les deux (de même qu'il n'y a pas de différences fondamentales entre les étincelles et le feu). Vallabha comprend Dieu comme le Tout et l'individu comme la partie (alors qu'Adi Shankara voit le Brahman comme le Tout unique et l'individu comme une perception phénoménologique irréelle.
L'âme individuelle (âtman) n'est pas l'Être de la Conscience suprême en félicité (Sat-cit-ananda, IAST: Saccidānanda) assombrie par la force de maya, mais est le Brahman, dont l'essence infinie est rendue imperceptible. L'âme est autant personne d'action qu'un jouisseur.
Contrairement à l'Advaita Vedanta, le monde de la Mâyâ n'est pas considéré comme irréel, puisque la Mâyâ n'est rien d'autre qu'une puissance d' Ishvara (Être/Seigneur suprême). Il est non seulement le Créateur de l'Univers, mais est l'Univers lui-même. Vallabha cite la Brihadaranyaka Upanishad, selon laquelle le Brahman est devenu la multitude d'âmes individuelles et le Monde. Bien que l'on ne connaisse pas le Brahman, on le voit de par le Monde, dans la Création.
La Bhakti (dévotion désintéressée) est la signification et le moyen principal de Salut, quoique la Connaissance (Jnana) soit aussi utile. Les karmas/actes précèdent la connaissance du Suprême et sont présents même quand cette connaissance est gagnée. Le Libéré exécute tous les karmas. Le but le plus haut n'est pas la Mukti ou Délivrance (des réincarnations), mais plutôt le service éternel envers Krishna et la participation à Ses activités dans Sa demeure divine de Vrindavan. Vallabha distingue la Conscience transcendante du Brahman en tant que Purushottama. Vallabha insiste sur une vie d'Amour sans partage et de dévotion envers Dieu.
Les adeptes de Vallabha (appartenant au Pushti Marg, la voie de la Grâce) maintiennent que si l'on veut obtenir le Moksha (Délivrance) et le Bonheur donné par Krishna, le meilleur chemin est la Bhakti. Dans le Kali Yuga, on estime que les formes de Bhakti mentionné dans les textes sacrés sont presque impossibles à pratiquer, donc les adeptes de Vallabhacharya recommandent la pushti bhakti (le Dévotion gracieuse), qui est une fin en elle-même, n'étant pas une fin donnant la Moksha, la Joie et l'Unité avec le Seigneur Krishna. Cela illustre que l'unité avec Shrî Krishna peut être réalisé simplement en ayant la foi fervente et authentique, et l'amour pour le Seigneur et la récitation du mantra sacré Brahmasambandha (shrî Krishna sharanam mama).
Le bhakta véritable est celui ou celle qui donne son tout, corps et âme, à la cause de Dieu, Cause de Tout. La Bhakti du dévot qui adore Dieu, ne se réalise non pas pour une quelconque récompense, future ou présente, mais pour lui, Dieu en tant que tel. Un tel dévot va auprès de Krishna après la fin de son corps et vit dans le bonheur éternel, jouissant du Jeu du Seigneur. Ainsi, par la Grâce de Dieu seul, on peut obtenir la sortie de l'esclavage et atteindre le Ciel de Krishna.
Etonnamment, c'est en Inde que j'ai rencontré Jésus. Il est vrai qu'une tradition ou une légende raconte qu'il serait passé à Puri, Jagannath Puri. C'est là où vivait Maa.
Évangile de Jésus Christ En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit: « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » Jésus les regarde et dit: « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. » Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. »
Oui il faut quitter les attachements à la terre. Attachements matériels, sensoriels, relationnels et aussi dogmatiques, pour éprouver notre liberté essentielle, liberté originelle, liberté divine.
Le but réel du yoga est la victoire sur la mort. Accomplit dans toute sa plénitude, il permet en une seule vie de sortir du cycle des morts successives sans fin du samsara.
Le yoga est pour tous ceux qui en ont assez de vivre dans l'insatisfaction, et qui s'engagent dans cette pratique de libération des mémoires egotiques pour réaliser l'état d'unité fondamentale.
Tous les jours, le yogi annonce: Mrityorma amritam gamaya :
"conduis-moi de la mort ( mrityor) à l’immortalité( amritam), à la conscience du Soi qui suprème."
Et cela est possible quand le disciple yogi se donne totalement à sa discipline.
Le yoga n'est pas une activité de mieux-être, ni de développement personnel. C'est véritablement un processus de purification, d'évolution et de transformation radicale de la nature humaine.
"La mémoire ayant été purifiée, comme vidée de sa substance, l'état d'unité sans raisonnement
ne considère alors que l'objet lui-meme, libre des commentaires mentaux." (yoga sutra)
L'Atma yoga nous invite à écouter attentivement dans les profondeurs du coeur, afin de répondre à l'Appel du Grand Silence. Et cette réponse sera l'engagement de tout l'être dans le processus évolutif. Ma voie n'est tracée que de confiance et d'amour . Ce qu'il nous faut c'est accueillir cette Présence divine, se livrer à sa Grace. Puis devenir son pur instrument.
(https://transpersonnel.net)
"Maintenant entends la parole suprême, la parole la plus secrète, que Je vais te dire; tu es Mon bien-aimé intimement ; c'est pourquoi Je parlerai pour ton bien. " Emplis de Moi ta pensée, deviens Mon ami et Mon adorateur, sacrifie à Moi, sois prosterné devant Moi, à Moi tu viendras, c'est l'assurance que Je te fais, car tu M'es cher. (Krishna)
Le Yogaest une méthode d'éveil de la conscience.Le Yogaest si vaste qu'il englobe toute la vie. Différents yogas existent, portant la clé de votre évolution.
Je suis le petit enfant de La Mère. Seule la relation d’amour et de vérité, et non de savoir ou de pouvoir, m’attire. Je suis ainsi et pourtant je suis tout autre... tel un miroir qui reflète ce qui est...
L'univers entier vient de la Mère, parce qu'elle est la Mère Universelle. Le monde entier se souvient d'elle parce qu'elle est la Mère du monde. Parmi tout, je me souviens d'elle parce qu'elle m'a nourri et se souvient de moi. Elle est en moi et responsable de mon devenir, car je suis en Elle.
Dates des Rencontres
sur https://transpersonnel.net/
Le site de l'ashram
https://www.atma-yoga.eu/
"Appuyé sans aucun appui,
Sans lumière, en profonde nuit,
Je vais me consumant sans cesse.
Je sens mon âme dégagée
De toutes les choses créées.
Plus haut qu'elle-même élevée,
Menant la vie la plus heureuse,
Sur Dieu seulement appuyée."
(St Jean de la croix)
"Satyam Ritam, tout l'Atma yoga se trouve dans ces deux mots." (Priyananda)
« Je ne suis pas venu pour accomplir des miracles, mais pour accompagner mes enfants sur le chemin de la réalisation » (Maa)
"Ce que je vous donne est l'Atma yoga,pas le Bhakti yoga avec les bhajans et tout ça."(Nisargadatta Maharaj)
"Je vais te révéler la connaissance de l'Atma ainsi que l’illumination, de sorte que, quand on la connaît, il n’est rien qui reste à connaître. (Bhagavad Gita 7.02)
"Les sages accordent une grande importance à l'Abandon à Dieu, et assurent que par cela Il se révèlera à vous: c'est la voie de l'Atma yoga." (Swami Sivananda)
"l'Atma yoga, c'est la voie sublime" (Ma)
"Après avoir réalisé le but de l'Atma yoga, le sage continue à pratiquer la méditation, non pas pour lui-même, mais pour le bénéfice de l'humanité... et l'ultime médition c'est quand la conscience de l'Atma est présente naturellement." (Swami Gnanananda)
"Le vrai Yoga, est vraiment l'Atma-Yoga, la relation avec le maitre." (Durgadas)
"Si, votre approche se fait par la Mère suprême, elle vous donnera aussi la libération dans l'Un silencieux aussi bien que la réalisation de l'Atman ..." (Sri Aurobindo)
"Le grand moyen d’entrer dans la voie de la perfection et de la sainteté, c’est de se livrer a notre bon Dieu... Mais qu’est-ce que « se livrer »? ... Se livrer, c’est plus que se dévouer, c’est plus que se donner, c’est même quelque chose de plus que s’abandonner à Dieu. Se livrer enfin, c’est mourir à tout et a soi-même, ne plus s’occuper du moi que pour le tenir toujours tourné vers Dieu." (Thérèse Couderc)
« Quand je vois que je ne suis rien, c'est la sagesse. Quand je vois que je suis tout, c'est l'amour. Et entre les deux, ma vie s'écoule » (Nisargadatta)
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
"JE SUIS VENU RAPPELER CE QUI A ETE OUBLIÉ : L'AMOUR DIVIN."
Derrière les apparences de ce monde et la dualité egotique, se trouve une autre réalité. Le monde de l'âme, notre nature originelle. Tous les êtres sont Un sur ce plan. S'éveiller à ce plan est le but de l'Atma yoga, mais non pas uniquement pour soi-même, mais pour l'évolution de la conscience de l'humanité. L'Echelle évolutive est le moyen de cet éveil que nous donne l'Atma yoga.
"Le mieux c'est de parler de coeur à coeur et d'écouter de coeur à coeur. C'est la meilleure forme d'Upadesha" (R.Maharshi)
Un changement fondamental dans la conscience ne peut émerger que d'une évolution radicale dans les mécanismes psychologiques. Un tel changement doit passer par une sorte de mutation du vieux cerveau conditionné afin d'accéder à une vraie liberté.
"Celui qui s'engage dans l'Atma yoga doit commencer par la purification du mental" (Ramanuja)
Livres
"Celui qui sait que l’univers est identique au Soi et qui considère le monde entier comme étant le jeu du Divin, celui-là étant toujours uni à la Conscience universelle, est sans aucun doute, libéré dans cette vie même." (Spandakârikâ, Nisyanda)
"La Libération n’est possible, que parce que fondamentalement,samsâra et nirvâna sont Un."
Quand l'ego s'efface, toutes les difficultés cessent.
L'ego n'est qu'un vétement. Toute vie est Une - et c'est toi-même.
C'est l'engagement qui est important, et non la prétendue qualité du chemin.
(Envoi gratuit au format pdf)
Râmakrishna dit : En ajoutant des zéros, on peut élever le chiffre « un » à n’importe quelle valeur – mais ces mêmes zéros ne vaudront rien par eux-mêmes si ce chiffre « un » est omis. De même, aussi longtemps que l’âme individuelle n’est pas unie à Dieu, elle n’a aucune valeur, car toutes les choses d’ici-bas n’en prennent que dans la mesure où elles sont en contact avec Dieu. Dieu seul, au-delà de ce monde, est la personnalité qui peut conférer de la valeur. Le jîva gagne donc tant qu’il travaille pour le Seigneur et s’attache à Lui. Si, au contraire, il laisse Dieu de côté, tout en travaillant avec succès pour sa propre gloire – il n’en retirera rien.