L'être-présence est incroyablement lumineux. Qui découvre cette dimension en soi devient porteur d'une lumière "silencieuse". Dans une VISION superbe où l'appel et la soif du divin tiennent une place déterminante, un peu mystique, j'ai choisi de vivre au calme. Loin de l'agitation, des mondanités, des injonctions du monde moderne, je me suis caché pour ne pas être "distrait" par les incohérences du monde social. Je réside maintenant dans un petit village près de Nantes, pour dire et transmettre la Vérité, simple, merveilleuse, et radicale, qu'il me fut donné de percevoir en ce monde, en Inde, auprès d'une sage, Maa, emplie de lumière. Celles et ceux qui perçoivent l'Appel en leur cœur, répondront à l'invitation de La Présence... C'est ainsi que cela est.
Si simple et si évidente, la présence divine apparait quand le mental est en ordre, en équilibre, en harmonie. Le silence intérieur est la clé du yoga, du vrai yoga, de l'union du moi avec le Soi.
Maa est toujours avec nous, Elle nous illumine, nous guide et nous protège.
Nous devons répondre à sa grâce par une fidélité parfaite.
Psychologie ou spiritualité. Laquelle de ces deux disciplines m’aidera-t-elle à aller mieux se demande l'occidental d'aujourd'hui qui a soif de vérité et de paix.
Apparue au XIXe siècle en tant que science humaine, la psychologie analyse la vie mentale de la personne et procède de manière cognitive, par analyse et raisonnement. Elle plonge dans le passé du patient pour guérir ses blessures et défaire ses conditionnements selon l'approche freudienne.
À l’horizon de cette psychologisation de l'être se dessine une laïcisation de la vie spirituelle. On entrevoit alors deux attitudes, qui se sont développées en Occident.
D’abord tout un courant laïque, voire athée, représenté par beaucoup de psychanalystes, a considéré, à la suite de Freud, que le spirituel était une expression du psychologique.
Un autre courant, en réaction, a considéré que le spirituel n’avait rien à voir avec la psychologie. La grâce se moque de la nature, elle agit au delà du psychique, considérent les religieux.
Autrement dit, l’une analyse quand l’autre espère un éveil inconditionnel.
La psychologie place l'être humain en face de sa vérité humaine. Un des dangers inhérents à la vie spirituelle est en effet le refus de se confronter à son ombre. La psychologie aide donc à purifier l'ego, à discerner si celui-ci est justement équilibré ou s'il relève encore de l'illusion par ses projections.
La psychologie spirituelle vise en vérité à relier l’être humain à des dimensions supérieures en vue d’une élévation qui apporte un soutien au quotidien.
L’homme vit surtout à la surface de son mental et de sa vie, mais au-dedans de lui se trouve un cœur aux possibilités plus vastes, auquel il doit s’éveiller; car à présent il n’en reçoit qu’une influence très réduite. C’est cette influence qui le pousse à rechercher sans cesse une beauté, une harmonie, une paix, un amour et une connaissance pure, infiniment plus grandes.
L'Atma yoga, dans sa spécificité d'Accompagnement, accueille toutes les connaissances psychologiques pour les intégrer dans un vision holistique de l'humain. Nous parlons alors de psychologie transpersonnelle.
La voie de l'Eveil exige de regarder tout ce qui est en nous. Pas dans le but de changer des choses, mais d'accueillir et comprendre et y mettre de la bienveillance. La compréhension bienveillante amène la paix.
L'Atma Yoga est une méthode précise qui nous est donnée pour nous élever vers les sommets de la spiritualité. CeYoga est si vaste qu'il englobe toute chose, le proche comme le lointain, l'apparent comme le caché, le personnel comme l'impersonnel. Ce Yoga est une pratique de toute une vie, et c'est vraiment une grâce, que de pouvoir entreprendre actuellement ce chemin de la réalisation spirituelle. Ce yoga est universel et intemporel, mais s'adresse en fait à ceux qui correspondent à 3 conditions: c'est à dire qui
> se posent les questions pertinentes sur le sens de la vie
> sont prêts à s'engager dans la durée avec un instructeur. Cette rencontre avec l'instructeur est en fait une conséquence karmique.
En effet, s'il n'y a pas de soif vitale pour la spiritualité, il ne peut y avoir de découverte du Nouveau.
Et tout ce qu'il faut, c'est l'humilité et la soif.
Ce Yogademande a être étudié et vécu au quotidien durant des années, à la lumière des grands textes anciens de référence (Bhagavad-Gîtâ,Upanishads, Yoga-sûtras, Evangiles...)et surtout en lien avec un être éveillé qui comprend et connait le sens subtil des écritures.
L'étude(svâdhyâya) est indispensable, et permet de pénétrer en profondeur dans le domaine de la connaissance pure (Jnâna-yoga). Mais si le Yoga est une science, c'est aussi une grâce, et sans la dévotion (Bhakti-yoga), ce chemin ne saurait être complet. Nous devons aussi travailler dans le monde (Karma-yoga) et méditer (Râja-yoga), pour purifier et pacifier le mental.
Krishna est une divinité centrale de l'hindouisme qui suscite la plus grande adoration chez les hindous. Divers mythes se sont crées autour de sa vie. Mais il semble évident qu’il ait existé réellement.
Loin d’être une fable ou une pure fiction, le mythe apporte au contraire une signification au monde et révèle les dimensions les plus profondes de l’existence humaine. Les mythes développent souvent une histoire réelle, en éclairant une signification transpersonnelle.
C’est dans les Vedas, que Krishna est cité la 1ere fois(Rig-Veda 8.74).
Krishna est aussi cité dans la Chandogya-Upanishad, où il écoute un maître lui enseigner que le sacrifice védique doit être dépassé, car la vie entière doit être sacrifice (offrande).
Krishna est également cité dans le Jataka ( texte bouddhique). Il a dû vivre bien avant le Bouddha, car il est mentionné dans des écritures pré-bouddhiques. Son gourou Ghora Ângirasa est mentionné dans la dîtaki-Brâhmana 30.6 et la Kâthaka-samhitâ 1.1.
Selon la tradition jaïn, il est antérieur à Pârçvanâtha (- 817). Il a donc dû vivre avant le - 9ème s.
Les sources indiennes le présentent comme un personnage historique, un Kshatriya, c’est à dire un prince, de la tribu de Vrishni, laquelle faisait partie du peuple des Yâdava. D'après la tradition sa mère s'appelait Devakî, son frère Baladeva ou Samkarshana.
Sa biographie s'étoffe dans le Mahâbhârata. Et il est le révélateur du message de la Bhagavad-Gîtâ.
Dans les Purâna, Krishna se présente comme un réformateur. Il entre maintes fois en conflit avec l'ordre traditionnel des Brahmanes et leurs institutions. Il ne veut rien savoir de la fête d'Indra.
Krishna transmute, dans le grand sacrifice de la bataille, les forces du Dharma en manifestation de la grâce divine.
La forme définitive de sa biographie se trouve dans les Purâna (3-5ème s.). On mentionne pour la première fois dans le Harivamça ses aventures amoureuses avec les bergères (gopî), qu’il séduisait par le son irrésistible de sa flûte. Histoires interprétés par la suite comme des amours mystiques entre Krishna et ses adorateurs (voir le Gîtagovinda de Jayadeva ).
Krishna est surtout vu par les occidentaux comme l'avatar de Vishnu qui vient délivrer le message du service désintéressé. Mais en Inde Krishna est d'abord le Dieu de l'amour qui vient transmettre le Bhakti yoga, la voie de la dévotion.
Krishna est l'incarnation de l'amour.
Krishna attire irrésistiblement les coeurs purs. Il joue en ce monde (lila). Participer à sa lila est "la plus haute perfection possible de l’existence humaine".La relation que Krishna établit avec ses adorateurs porte le nom de bhakti.
La bhakti est une affection personnelle passionnée, nourrie par un dévouement profond et mystique, à quoi s'ajoute le désir de s'unir au Dieu. Et dans la Gita, Krishna explique comment réaliser cette unité, à la fois par la connaissance (Jnana) mais aussi par un yoga précis permettant d’accéder à l’extase et l’amour divin.
L'un des principaux symboles de Krishna est la flute, par laquelle il attire ses fidèles pour dépasser le monde du Samsara.
D’une manière générale, entendre ou lire l’histoire de Krishna, chanter le dieu, se le remémorer, lui rendre un culte, répéter son nom, se dévouer entièrement à lui, lui offrir tous ses actes et ses pensées, toute cela est bhakti yoga et, partant, voie de libération.
Tous les grands maîtres de l’Inde ont commenté la Bhagavad Gita. Ce texte condense en quelque sorte toute la sagesse de l’Inde.
"Emplis toujours de Moi ton mental, deviens Mon dévot, offre-Moi ton hommage et voue Moi ton adoration. Parfaitement absorbé en Moi, tu viendras à Moi" Bhagavad-gita (9.34)
"A ceux qui M’adorent avec dévotion, méditant sur Ma Forme absolue, Je comble leurs manques"
Bhagavad-gita ( 9.22)
L'Isha Upanishad ou Isopanishad (Upaniṣad du Seigneur) est l'une des plus courtes Upanihadsmajeures, étant composée de 18 versets. Celle-ci est considérée comme faisant partie de la Révélation divine par les diverses traditions de l'Inde
Aum.
Tout ce qui est changeant dans le monde, tout cela est enveloppé par le Seigneur. Par la renonciation à cela, aide-toi. Ne convoite pas la richesse d'autrui.
Certes, en faisant les œuvres justes, on peut vivre longtemps ici. Pour un homme tel que toi, il n'y a pas d'autre moyen que celui-ci, par lequel l'action n'attache pas et ne crée pas de karma.
Les mondes asuriques (démoniaques et égocentriques) sont enveloppés d'aveugles ténèbres. Ceux qui oublient le Soi y vont après leur départ.
Cela (le monde ultime) demeure sans mouvement, un(ique) et plus rapide que la pensée, ni les sens ni le mental ne peuvent l'atteindre dans sa progression en avant. Demeurant stable, il distance tous les autres qui courent. Cela étant là, Matarisva (l'air, l'énergie cosmique) supporte toutes les activités.
Cela se meut, Cela ne se meut pas; Cela est loin, Cela est près; Cela est au-dedans de tout; Cela est aussi à l'extérieur de tout.
Celui qui voit tous les êtres dans l'Atman même et l'Atman dans tous les êtres, ne ressent aucune haine du fait de cela (cette réalisation).
Lorsque pour celui qui sait, tous les êtres sont devenus l'Atman même, alors quelle illusion, quelle peine peut-il y avoir, pour lui qui voit l'unité ?
Il est omnipénétrant, pur, sans corps, sans nerfs, sans blessure, sans tâche, non touché par la faute, omniscient, gouverneur du mental, transcendant et existant par lui-même; Il a assigné les devoirs pour les Prajapatis (années éternelles).
Ceux qui rendent culte à avidya (ignorance ou rites) entrent dans des ténèbres aveuglantes. En de plus grandes ténèbres que celles-ci entrent ceux qui sont engagés en vidya (connaissance, philosophie, méditation sur les dieux).
Ils disent que par vidya un résultat différent (est obtenu) et que par avidya un résultat différent (est obtenu); ainsi avons-nous entendu des sages qui nous l'ont expliqué.
Celui qui connaît à la fois vidya et avidya, ayant conquis la mort par avidya, atteint l'immortalité par vidya.
Ceux qui se vouent au non-devenir (prakrti non manifestée) entrent dans des ténèbres aveuglantes. En de plus grandes ténèbres entrent ceux qui se vouent au devenir (hiranyagarbha).
Ils disent qu'un résultat différent est obtenu par le culte du devenir et qu'un résultat différent est obtenu par le culte du non-devenir. Ainsi l'avons-nous entendu des sages qui nous l'ont expliqué.
Celui qui connaît à la fois le non-devenir (prakriti) et la destruction (le devenir) atteint l'immortalité par le non-devenir en conquérant la mort par la destruction.
L'entrée de la Vérité est cachée par un plateau doré. O toi, Soleil, ôte-le pour que je la voie, moi qui suis par nature véridique.
O nourrisseur, voyageur solitaire, contrôleur, acquéreur, fils de Prajapati, retire tes rayons, ramasse ta lumière. Je vois cette forme qui est tienne qui est la plus bénie. Je suis ce purusha (cette personne) qui est là.
Que mon énergie vitale atteigne maintenant l'Air éternel; que ce corps soit réduit en cendres. Aum. Mental, rappelle-toi de ce qui a été fait, rappelle-toi de ce qui a été fait.
O Agni (Feu), connaissant toutes nos actions, conduis-nous par le bon chemin à la jouissance des fruits de nos actions; ôte de nous toutes les fautes malhonnêtes. Nous t'offrons beaucoup de salutations.
Aum. Cela (Brahman inconditionné) est infini, ceci (Brahman conditionné) est infini. De l'infini (inconditionné) est apparu l'infini (conditionné). En prenant l'infini de l'infini (conditionné), il demeure comme le seul infini (inconditionné). (L'Infini inconditionné) demeure le même, même si l'infini (conditionné) est apparu à partir de lui.
Narada est un mystique indien légendaire, auteur de nombreux hymnes des Védas. Il est tout dévoué à Vishnu, la divinité de l’ordre de l’univers.
L’histoire commence un jour alors que Vishnou, était dans une phase où il passait d'une période cosmique à une autre, sortant momentanément d’un profond sommeil. Il allait se tourner sur l’autre flanc tandis que Narada étant en train de jouer de la vina, et de chanter pour son Seigneur. Quand Vishnou soudain entrouvre les yeux.
Narada se dit : « Je vais en profiter pour lui demander ce qu'est la nature de Mâyâ. » Se tournant alors vers Vishnou, Narada Lui dit : - « O Seigneur des trois mondes, je t’en prie initie-moi au mystère de mâyâ. » Et Vishnou répondit : - « C’est une question très intéressante, je vais te répondre, mais s’il te plait, peux-tu aller me chercher un verre d’eau ? ». Narada dépose son instrument de musique, prend sa gourde, descend le chemin céleste qui se trouve à proximité, et arrive au bord d’un fleuve. Il se prépare à prendre de l’eau dans sa gourde lorsqu’au milieu du fleuve il aperçoit une barque en détresse près de l'autre bord avec une jeune femme qui fait de grands signes. Il se produit soudain un coup de vent, les vagues s’élèvent, la barque chavire, et la passagère se retrouve dans l'eau. Narada dépose sa gourde sur le rivage, plonge dans le fleuve, et nage jusqu’au milieu du torrent. Il attrape la jeune femme, et la ramène de l’autre côté du fleuve, saine et sauve. Là, tout le village les reçoit, et Narada est chaleureusement accueilli. La jeune femme se trouve être la fille du chef du village. Le soir même Narada a droit à une cérémonie pour son acte d’héroïsme, puis il passe une nuit de repos bien méritée. Le lendemain, en revoyant la jeune femme, c’est le coup de foudre entre eux et, une semaine plus tard, Narada et sa compagne célèbrent leur mariage. Il devient tisserand comme tous les membres du village. Plus tard sa femme accouchera d’un fils, puis d’un deuxième, d’un troisième, et ainsi de suite. Plus tard, lorsque le chef de la tribu meurt, Nârada est appelé à lui succéder. Le village prospère et la vie est facile jusqu'au moment où une bande de voleurs attaquent le village. La plupart des familles sont assassinées et pratiquement tous les biens sont emportés. Seuls Narada et sa famille parviennent à s’échapper miraculeusement dans la forêt. Commence alors une vie difficile d’errance pendant laquelle, se nourrissant de fruits sauvages, il leur arrivent plein de mésaventures, jusqu’au jour où ils se retrouvent dans le désert. Ses enfants tombent malades, et finissent par succomber, sa femme tombe malade, et meurt à son tour. Narada reste seul, et erre tel un mendiant affamé, allant de ville en ville. Un jour, pris par des brigands, il se fait brigand lui-même. Les choses deviennent de plus en plus compliquées pour lui. Se trouvant dans des situations inextricables, allant d’un extrême à l’autre, il passe tantôt par des états de grande euphorie, tantôt par des situations de violences terribles. A plusieurs reprises, il voit les êtres détruits autour de lui : lui-même arrive souvent au bord de la mort. Lorsqu’un jour, poursuivi par des soldats, il se trouve au bord d’une rivière où exténué et assoiffé, il se jette à l’eau pour traverser. Tout à coup une lumière blanche surgit, devant lui, tandis qu’une voix mystérieuse se fait entendre : - « Hé ! Narada, et mon verre d’eau ? »
Alors Narada se réveille. Cette voix, cet appel ! En un instant il se souvient de la tâche originelle que le Seigneur lui avait confiée. Il se retrouve devant ce fleuve avec la gourde à ses côtés. Il vient de s’éveiller à sa véritable tâche, prend de l’eau, et s’en retourne chez Vishnu. Celui-ci alors Lui dit : - « Tu m’avais posé une question, n’est-ce pas ? » et Narada lui répondit : - « Oui Maître, et tu m’en as fait vivre la réponse, maintenant j'ai compris».
Les divinités de l'Inde (comme le furent celles de la Grèce antique) , sont des êtres archétypaux vivants, antérieurs à l'apparition de l'humain,. Ces êtres-forces-consciences, appelées divinités dans les religions anciennes, transmettent dans les psychismes humains des énergies particulières selon leur nature.
Telle est la connaissance que révèle l'Atma yoga.
Parmi elles, Lakshmi « beauté, splendeur, prospérité, fortune », parèdre de Vishnou, déesse indienne de la justice, de l'équilibre et de l'abondance, demeure dans une discrète présence dans le coeur de tout humain.
Lakshmi, centre psychique du coeur humain, apporte la prospérité, vécue et reçue comme un dynamisme de : connaissance, force, vaillance, et biens matériels. Elle est aussi la Déesse de Beauté et de Longévité .
C'est une bienfaitrice qui aide à développer la richesse intérieure. L'or et les bijoux sont ses symboles de réalisation intérieure. Elle s'incarne sur terre, à la suite de Vishnou, sous les traits de Sîtâ dans le Rāmāyana et de Draupadi dans le Mahâbhârata et de Anamaya au siècle dernier.
Couronnée, à l'image de Marie dans le catholicisme, elle est, en Inde, assise sur un lotus, entourée de deux éléphants blancs, symboles de chance.
Satya est La vérité subliminale, La vérité intemporelle, La vérité transpersonnelle. Mais l'humain egocentré ne peut percevoir La Vérité. L'ego humain ne vit que dans son monde de projection et d'illusion. Une illusion ne devient pas une vérité simplement parce qu'une foule de gens la défendent en toute bonne foi et se rangent de son côté.
Satya luit, telle une flamme, au delà de la pensée et des mots. Elle ne se perçoit que dans le profond silence, Turiya.
Et jusqu'à ce que la flamme de la Vérité soit vue continuellement sans jamais diminuer d'intensité, il faut faire tout ce qui est possible pour l'entretenir.
Ainsi il y a de nombreuses illusions à lâcher, mais la plus forte est le sens de l'ego.
En fait la principale chose à laquelle l'homme doit renoncer pour découvrir Satya, la suprême Vérité, c'est la notion d'individualité - rien d'autre.
Le but de tout vrai yoga, le but que nous poursuivons dans l'Atma yoga est de découvrir l'espace divin et de pénétrer dans la Présence et la Conscience divines afin d'en être emplis. Dans ce yoga, le but n'est pas de devenir un grand yogi, ni de connaitre les belles théories advaitiques pour alimenter le pouvoir de l'ego, flatter son orgueil ou satisfaire son plaisir intellectuel.
Le but n'est pas non plus Môksha (la Libération), bien que cela s'ensuivra. Non, le Divin, la soumission totale et absolue, au Divin seule est notre but. Toute la sadhana de l'Atma yoga est fondée sur cette réalisation.
Ce que doit rechercher l'apprenti yogi, c'est une pleine humilité qui permettra l'ouverture au Divin, la transformation psychique de sa conscience, et la réelle transformation spirituelle.
"Il est possible de faire le yoga sans être un grand homme. La grandeur n'est pas nécessaire. Au contraire, la première nécessité est l'humilité, car celui qui a de l'ego et de l'orgueil ne peut pas réaliser le Suprême." (Sri Aurobindo)
"Tout yoga véritable conduit à une même réalisation: "the art of loving". (Priyananda)
Le yoga traditionnel est d'abord un chemin vers la Libération, mukti ou moksha ou kaivalya ou nirvana. Ce “phénomène” se produit lorsque l’âme individuelle, Jivatma, découvre qu’elle n’est pas séparée de la conscience universelle, Brahman, mais qu’elle en constitue une partie inséparable. Autrement dit, l’âme individuelle découvre qu’elle n’existe pas véritablement en tant qu'individualité, et que seule l’âme universelle est réelle.
L'âme individuelle (jivatma) est enfermée par Maya, dans le monde du Samsara. L'ame individuelle vit la sensation de manque et d'incomplétude. Certaines âmes cherchent à retrouver leur plénitude.
Le processus du yoga correspond à une éducation. Au cours de cette démarche le Divin nous donne de temps en temps des "petites" grâces pour nous stimuler pour avancer. Des expériences inhabituelles de transcendances nous arrivent. Cela nous stimule pour persévérer et nous préparer à recevoir plus. Cette préparation c'est la Sadhana. Et lors de cette Sadhana viennent différentes étapes: la formation, l'initiation, la consécration..
Mais en vérité, rares sont les êtres incarnés à aspirer à sortir du samsara.
La Ligerie (Satyashram) est un institut de formations transpersonnelles et un ashram védantique, qui se trouve entre Nantes et Angers, à La Boissière sur èvre 49110.
Ashram dédié à l'Atma yoga. Patrick-Priyananda accompagne les disciples et les personnes qui suivent cette voie.
Des séjours en retraite méditatives sont possibles.
Dans l’Inde ancienne, les âshrams étaient en vérité des ermitages retirés dans la nature ( jungle, désert ou montagne), où les sages rishis vivaient dans la paix et la tranquillité, loin des agitations du monde.
En ces lieux pouvaient être accueillis quelques disciples qui souhaitaient vivre près du maitre et dialoguer avec lui.
Telle est la même démarche que nous proposons. Quelques chambres, un dortoir, pour accueillir les êtres motivés par ce yoga.
Si l’ashram servait à l’intériorisation spirituelle, il était aussi utilisé pour l’éducation par un maitre, où des élèves séjournaient pour suivre un enseignement. On utilise aussi dans ce cas, le mot gurûkula – de gurû, (enseignant, professeur) et kula, (famille) – pour désigner autant la famille biologique du gourou que le groupe de ses élèves.
« Je suis venu, chaque année, pendant 18 ans vivre plusieurs mois auprès de Maa, dans sa demeure, c’est dans ce contact au quotidien que j’ai appris l’essentiel. »(Patrick/Priyananda)
C'était à Puri, Jagannath Puri, dans l'Orissa. Maa avait un tout petit ashram, sur la plage; Nous étions douze disciples, selon la tradition de l'Atma yoga. J'étais le seul occidental.
Au XXème siècle, avec l'occidentalisation de l'Inde, un ashram devint un lieu de pratique du hatha yoga, de méditation et d’enseignement spirituel. Les ashrams étaient traditionnellement situés à l’extérieur des villages ou des villes dans un endroit calme et paisible. Aujourd’hui de nombreux ashrams sont devenus des hôtels pour une sorte de tourisme spirituel.
Mais traditionnellement le disciple ou élève venait vivre dans la maison du maitre, ou à coté, pour apprendre à son contact. Cela pouvait aussi bien concerner un art qu’une discipline de yoga.
Le concept d’Ashram est en fait particulier. Il peut être comparé à un monastère, mais la comparaison n’est pas juste car les ashrams ne sont pas un lieu de résidence des moines, même s’il peut y en avoir, mais sont ouverts et accessibles à tous et à chacun. Des personnes de tous horizons, peuvent visiter et séjourner dans un ashram.
Dans cet esprit, La Ligerie est ouverte 6 mois dans l’année pour des retraites auprès de Patrick.
Le but d’un séjour en ashram étant Parinam, la transformation, la transmutation.
C’est par le terme parinâm que le Yoga désigne le changement la transformation, la métamorphose, la chrysalidation. Il y a un « retrait » du monde , le temps d’un apprentissage. Retrait qui peut etre vu comme la phase de chrysalide qui permet à la chenille de devenir papillon.
Le mot PARINAM revêt plusieurs aspects, à la fois :
l’action de changer à associer à tout processus de maturation, d’évolution, de développement naturel, de métamorphose et
les conséquences du changement, avec les difficultés et le dénouement.
Parinamam indique aussi la possibilité latente d’évolution vers une nouvelle vie, qui vient s’inscrire au cœur de de la condition humaine. Le point de départ du yoga est en effet la constatation que les êtres humains sont assujettis à une souffrance fondamentale dont l’impermanence – qui est l’une des conséquences du changement – est la cause.
Pour ceux qui ont une réelle aspiration spirituelle, s’engager dans un travail intérieur de transformation nécessite une procédure particulière associant une réflexion, des pratiques et un dialogue.
La voie de l'oiseau (voie directe) et la voie de la fourmi (voie progressive) sont bien connues de tout chercheur spirituel, mais il existe une troisième voie plus intimiste et plus rapide, appelée la voie du lion, qui représente l'Atma yoga, issu du Bengale, et se retrouve aussi dans le bouddhisme tibétain et le christianisme premier.
Dans la nature, la lionne est l'un des animaux qui passe le plus de temps à éduquer son petit. Et quand il est très jeune elle le déplace comme font les chats, sans que le petit n'ait d'effort à faire. Ensuite elle lui apprend à chasser pour se nourrir. L'Atma yoga est cette voie, axée sur l'éducation et la transmission, qui permet au disciple de devenir un lion.
St Marc est, selon la tradition chrétienne, le disciple qui enseigne, le fondateur des églises d'Egypte et de Libye; il est représenté comme l'évangéliste au lion.
Le lion est un animal puissant, que l'on retrouve dans la savane comme dans les montagnes.
Le lion des neiges est un symbole de chance, important au Tibet et au Boutan.
Il est aussi le symbole officiel du Tibet et représente l'animal qui peut partir des plaines pour grimper jusqu'aux sommets montagneux.
Dans le folklore tibétain, le lion des neiges est un animal qui réside dans l'Himalaya oriental.
Il possède une énergie jeune et vibrante et un sens naturel du plaisir. Sa fourrure est d'un blanc pur et sa crinière fluide est de la couleur du turquoise tibétain. Le lion des neiges symbolise l'intrépidité et la victoire sur tous les obstacles.
Bien que les lions des neiges ne volent pas, leurs pattes ne touchent jamais le sol. Il est toujours représenté en l'air et jamais à terre. Tradition par ailleurs transmise aux enfants dès leurs premiers pas à l'école lorsqu'ils dessinent un lion blanc à la crinière bleue ou verte.
Ce lion est le Protecteur de Bouddha. Dans les peintures et les sculptures, il apparaît soutenant sur les trônes de diverses divinités bouddhistes, symbolisant la force et la bravoure de ceux qui possèdent une sagesse et une compassion parfaites.
Le lion des neiges représente notre engagement à préserver la tradition de transmission et l'esprit courageux nécessaire pour s'aventurer dans des terres inconnues.
Il est représenté comme un feu au centre du mandala de l'Atma yoga. Car pour parvenir au sommet de la montagne il faut être habité par un feu intérieur.
L'Atma yoga nous invite à écouter attentivement dans les profondeurs du coeur, afin de répondre à l'Appel du Grand Silence. Et cette réponse sera l'engagement de tout l'être dans le processus évolutif. Ma voie n'est tracée que de confiance et d'amour . Ce qu'il nous faut c'est accueillir cette Présence divine, se livrer à sa Grace. Puis devenir son pur instrument.
(https://transpersonnel.net)
"Maintenant entends la parole suprême, la parole la plus secrète, que Je vais te dire; tu es Mon bien-aimé intimement ; c'est pourquoi Je parlerai pour ton bien. " Emplis de Moi ta pensée, deviens Mon ami et Mon adorateur, sacrifie à Moi, sois prosterné devant Moi, à Moi tu viendras, c'est l'assurance que Je te fais, car tu M'es cher. (Krishna)
*
Derrière les apparences de ce monde existent d'autres réalités.
Au centre et a l'origine de tout cela se trouve une conscience infinie.
Nous sommes les enfants de cette conscience infinie qui est amour miséricordieux
Je suis le petit enfant de La Mère. Seule la relation d’amour et de vérité, et non de savoir ou de pouvoir, m’attire. Je suis ainsi et pourtant je suis tout autre... tel un miroir qui reflète ce qui est...
L'univers entier vient de la Mère, parce qu'elle est la Mère Universelle. Le monde entier se souvient d'elle parce qu'elle est la Mère du monde. Parmi tout, je me souviens d'elle parce qu'elle m'a nourri et se souvient de moi. Elle est en moi et responsable de mon devenir, car je suis en Elle.
Dates des Rencontres
sur https://transpersonnel.net/
Le site de l'ashram
https://www.atma-yoga.eu/
"Appuyé sans aucun appui,
Sans lumière, en profonde nuit,
Je vais me consumant sans cesse.
Je sens mon âme dégagée
De toutes les choses créées.
Plus haut qu'elle-même élevée,
Menant la vie la plus heureuse,
Sur Dieu seulement appuyée."
(St Jean de la croix)
"Satyam Ritam, tout l'Atma yoga se trouve dans ces deux mots." (Priyananda)
« Je ne suis pas venu pour accomplir des miracles, mais pour accompagner mes enfants sur le chemin de l'Atma yoga » (Maa)
"Ce que je vous donne est l'Atma yoga, pas le Bhakti yoga avec les bhajans et tout ça."(Nisargadatta Maharaj)
"Je vais te révéler la connaissance de l'Atma ainsi que l’illumination, de sorte que, quand on la connaît, il n’est rien qui reste à connaître. (Bhagavad Gita 7.02)
"Les sages accordent une grande importance à l'Abandon à Dieu, et assurent que par cela Il se révèlera à vous: c'est la voie de l'Atma yoga." (Swami Sivananda)
"l'Atma yoga, c'est la voie sublime" (Satya Sai Baba)
"Après avoir réalisé le but de l'Atma yoga, le sage continue à pratiquer la méditation, non pas pour lui-même, mais pour le bénéfice de l'humanité... et l'ultime méditation c'est quand la conscience de l'Atma est présente naturellement." (Swami Gnanananda)
"Le vrai Yoga, est vraiment l'Atma-Yoga, la relation avec le maitre." (Durgadas)
"Si, votre approche se fait par la Mère suprême, elle vous donnera aussi la libération dans l'Un silencieux aussi bien que la réalisation de l'Atman ..." (Sri Aurobindo)
"Le grand moyen d’entrer dans la voie de la perfection et de la sainteté, c’est de se livrer a notre bon Dieu... Mais qu’est-ce que « se livrer »? ... Se livrer, c’est plus que se dévouer, c’est plus que se donner, c’est même quelque chose de plus que s’abandonner à Dieu. Se livrer enfin, c’est mourir à tout et a soi-même, ne plus s’occuper du moi que pour le tenir toujours tourné vers Dieu." (Thérèse Couderc)
« Quand je vois que je ne suis rien, c'est la sagesse. Quand je vois que je suis tout, c'est l'amour. Et entre les deux, ma vie s'écoule » (Nisargadatta)
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"Celui qui sait que l’univers est identique au Soi et qui considère le monde entier comme étant le jeu du Divin, celui-là étant toujours uni à la Conscience universelle, est sans aucun doute, libéré dans cette vie même." (Spandakârikâ, Nisyanda)
"La Libération n’est possible, que parce que fondamentalement,samsâra et nirvâna sont Un."
Quand l'ego s'efface, toutes les difficultés cessent.
L'ego n'est qu'un vétement. Toute vie est Une - et c'est toi-même.
C'est l'engagement qui est important, et non la prétendue qualité du chemin.
Râmakrishna dit : En ajoutant des zéros, on peut élever le chiffre « un » à n’importe quelle valeur – mais ces mêmes zéros ne vaudront rien par eux-mêmes si ce chiffre « un » est omis. De même, aussi longtemps que l’âme individuelle n’est pas unie à Dieu, elle n’a aucune valeur, car toutes les choses d’ici-bas n’en prennent que dans la mesure où elles sont en contact avec Dieu. Dieu seul, au-delà de ce monde, est la personnalité qui peut conférer de la valeur. Le jîva gagne donc tant qu’il travaille pour le Seigneur et s’attache à Lui. Si, au contraire, il laisse Dieu de côté, tout en travaillant avec succès pour sa propre gloire – il n’en retirera rien.